Portrait

Rencontre avec Cyril Collot, associé-coopérateur dans la Marne

Cyril Collot

légende cyril collotCyril exploite avec son épouse deux exploitations agricoles depuis 1998. Les blés y sont cultivés sur 120  hectares, pour différentes destinations. 60 % de la production sous la variété Chevignon sont dédiés à la filière Francine depuis cette année. Une nouvelle filière 100 % VIVESCIA lancée en 2022 et fondée notamment sur la certification environnementale, en phase avec les pratiques de conservation des sols (ACS) que Cyril Collot met en œuvre depuis ses débuts. Des efforts récompensés par une certification environnementale de niveau 3 (HVE); 25 % des blés cultivés sous la variété Extase sont destinés au contrat Cœur d’Épi depuis deux ans, une filière qui privilégie le circuit court en transformant localement, au Moulin de Brienne-le-Château (GMP), du blé produit localement pour les boulangers de la région Grand Est. Deux contrats filières blé qui offrent des revenus supplémentaires à Cyril Collot et surtout la satisfaction de voir la qualité de leur travail reconnue et valorisée, car comme l’explique Cyril, « nous essayons de travailler le mieux possible pour nourrir la planète tout en la préservant ». Les 15 % de blé restants sont réservés à la multiplication des semences pour la Coopérative. « Nous aimons bien savoir où va finir notre production », sourit-il.

cyril collot
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Nous aimons bien savoir où va finir notre production.
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Cyril Collot

Cyril a investi dans un bâtiment depuis 2017, afin de pouvoir stocker 100 % de sa récolte à la ferme, dans des conditions strictes imposées par ses contrats filières. Cyril n’utilise donc pas d’insecticides de stockage et « pour l’instant, nous n’avons pas eu de problème », se félicite-t-il.

« Nous avons trois sondes de température par case et chaque semaine, nous faisons un relevé. En cas de montée en température, nous ventilons et cela résout le problème », poursuit-il. Cette année, la moisson est exceptionnelle en orge de printemps, mais plutôt moyenne en blé, avec des rendements excellents sur certaines parcelles et médiocres sur d’autres « alors qu’on le voyait (le blé) magnifique en mai », déplore Cyril, « mais les pluies de juin sont passées par là ; heureusement, nous avons eu peu de verse », ajoute-t-il. Cyril a réussi à achever sa moisson le 20 juillet à minuit, « juste à temps pour éviter l’épisode pluvieux d’une quinzaine de jours qui a suivi », précise-t-il.

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    contrats filières
Publié le Lundi 20 novembre 2023