Portrait

Asfeld : rencontre avec Olivier Yverneau, agriculteur-coopérateur

Héritier d’une longue lignée de générations d’agriculteurs qui remonte à 1540, Olivier Yverneau est parti pour mieux revenir sur l’exploitation familiale.

Les grands moments de sa vie professionnelle

 

  • 1997 : Olivier obtient son diplôme d’ingénieur agronome à Purpan (Toulouse) et démarre sa carrière dans une firme phytosanitaire  

  • 2008 : Installation sur l’exploitation familiale, en tant que pluriactif, avec l’aide du salarié de son père puis, en 2016, passage à plein temps et création d’une ETA avec Olivier et Sonia Maillot  

  • 2014 : Sportif depuis toujours, il se lance dans la course d’endurance en semi-marathon mais surtout en trail. 

 

Une activité menée de père en fils  

Photos anciennes et arbres généalogiques décorent son bureau : Olivier Yverneau affiche son héritage familial. « J’ai toujours su que je voulais m’installer et depuis mon enfance, je fais les moissons. Mais mon père nous a toujours laissé libres. Mon frère, ma sœur et moi avons d’ailleurs fait des choix différents. J’agis de la même manière avec mes enfants » détaille l’agriculteur de 46 ans qui a fait ses études d’ingénieur à Toulouse et a commencé par être salarié dans une entreprise de produits de santé végétale. 

Équipé pour stocker (« mon grand-père stockait déjà »), il se fait depuis longtemps livrer ses engrais en morte saison et conserve oignons et blé grâce à ses installations de ventilation.  

 

Une organisation optimisée grâce à l’association avec une autre ferme 

En 2016, Olivier est revenu à temps plein avec deux objectifs : la résilience et l’optimisation économique. Il s’associe donc avec ses voisins, Olivier Maillot et son épouse Sonia, afin de mutualiser les charges de mécanisation. Ils créent pour cela une ETA et emploient deux salariés. « Dès le début, nous avons choisi d’aller au bout de notre logique. Nous conservons nos assolements, nos appros et notre commercialisation, mais nous mettons nos rendements en commun. Nous cultivons comme si nous ne formions qu’une seule ferme pour optimiser l’organisation ». C’est aussi pour améliorer la compétitivité et la résilience que les partenaires viennent de reprendre en commun de nouveaux hectares. 

Publié le Mercredi 4 mai 2022
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