De fait, l’agriculteur n’attend pas que sa coopérative investisse à l’étranger. Il travaille sa terre et développe son exploitation avec une vision patrimoniale et attend d’elle des conseils et des services pertinents : comment acheter à bon compte les produits de santé végétale, comment vendre au mieux les grains... car c’est cela qui compte pour son compte d’exploitation.
Le système coopératif dans l’agriculture inscrit son action dans le temps. Et VIVESCIA est d’autant plus porteur de cette philosophie qu’il est impliqué dans la transformation des productions car elle aussi demande du temps entre les investissements initiaux et les bénéfices récurrents. Mais notre but est de retourner vers l’adhérent le fruit de son travail, comme le fait toute entreprise, en reversant des dividendes à ses actionnaires.
C’est pour cette raison que VIVESCIA Industries est un projet commun, ouvert à 15 autres coopératives, et qu’il accueille des porteurs individuels. Les adhérents peuvent devenir actionnaires directs en achetant des actions, toucher des dividendes, et compléter ainsi leurs revenus ou réaliser une plus-value en revendant leurs titres s’ils ont besoin de trésorerie. Depuis deux ans, nous avons renforcé ce mécanisme via la distribution d’obligations (OCA).
Les agriculteurs peuvent ainsi devenir actionnaires directs des outils industriels développés par leur coopérative. Aujourd’hui, VIVESCIA compte 5 000 actionnaires individuels sur 11 000 adhérents. A terme, nous souhaitons que tous nos adhérents deviennent actionnaires, et donc propriétaires des outils de production du Groupe.