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Le bas carbone, un enjeu mondial à l'épreuve du terrain

Jeudi 22 avril 2021, 14:45

L'Europe et la France se sont engagées à atteindre la neutralité carbone en 2050. Pour y parvenir, deux leviers d'action complémentaires devront être mobilisés : réduire les émissions de gaz à effet de serre et augmenter le stockage du carbone.
Parfois pointée du doigt comme un des responsables du réchauffement climatique, l’agriculture, et notamment les grandes cultures, représente aussi une solution clé dans l’atteinte de l’objectif de neutralité, grâce au potentiel de stockage de carbone dans les sols agricoles.

L'agriculture doit faire partie de la solution

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Chez VIVESCIA, nous considérons que nous devons agir et que nous devons, avec l’aide de la science, faire évoluer les méthodes de production dans les champs et tendre vers la neutralité carbone.

Nous avons une véritable mission d’intermédiation. D’un point de vue réchauffement climatique, l’objectif est clair : nous devons aider à l’augmentation du stockage de carbone dans les sols et nous devons favoriser les pratiques agricoles de demain positives pour les sols, la planète et l’alimentation du plus grand nombre.
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Christoph Büren,
Président de VIVESCIA, le 16 mars lors du lancement de l'Alliance Française pour la Neutralité Carbo

200 ha d'orges bas carbone : une première expérimentation initiée

La Coopérative VIVESCIA s'engage aux côtés des agriculteurs coopérateurs, avec une première expérimentation en partenariat avec notre entreprise Malteurop et son client Heineken. Ensemble, nous testons de nouvelles pratiques bas carbone pour la filière brassicole.

« 200 hectares sont semés au printemps chez une quinzaine d'agriculteurs, explique Armand Gandon, chef de projet bas carbone au sein de l’équipe agronomique de la Coopérative. Les parcelles seront scindées en deux : une partie conduite en conventionnel et l'autre avec des pratiques bas carbone. » La fertilisation azotée est apportée uniquement sous forme d'engrais organique l'été précédent le semis, et d'ammonitrate pendant la culture afin de réduire les émissions de gaz à effet de serre. Un couvert végétal avec des légumineuses a été semé l'été précédent le semis de l'orge de brasserie. Il a été détruit lors de la préparation du sol pour le semis de l'orge de printemps. « Cette expérimentation qui a débuté cet été avec les premiers apports de compost de fumier de volailles doit durer trois ans », précise Armand Gandon. Les résultats agronomiques et qualitatifs des orges, ainsi que les données environnementales et économiques de ces pratiques bas carbone seront suivis de près.

L'objectif est d'atteindre 15 à 35 % de réduction de gaz à effet de serre émis.
 

Lire l'article de presse Les Echos "Heineken s'allie à Malteurop pour produire des orges « bas carbone »"

Valentine Prot, agricultrice à Villemaur-sur-Vanne dans l'Aube, s'est portée volontaire pour participer à cette expérimentation sur une parcelle de 17 ha. Elle témoigne.
 

Membre du club VIVESCIAgrosol, Valentine s'intéresse de près à l'agriculture de conservation des sols et développe les couverts végétaux, diversifie ses cultures pour allonger les rotations, et tend à réduire au maximum le travail du sol.

« L'expérimentation avec Heineken s'inscrit dans une démarche globale au sein de mon exploitation, précise-t-elle. Si elle porte ses fruits, je pourrai adopter ces nouvelles pratiques plus largement afin de réduire notamment le recours à la fertilisation minérale. »

Valentine Prot, agricultrice à Villemaur-sur-Vanne dans l'Aube, s'est portée volontaire pour participer à cette expérimentation sur une parcelle de 17 ha. Elle témoigne.
 

Membre du club VIVESCIAgrosol, Valentine s'intéresse de près à l'agriculture de conservation des sols et développe les couverts végétaux, diversifie ses cultures pour allonger les rotations, et tend à réduire au maximum le travail du sol.

« L'expérimentation avec Heineken s'inscrit dans une démarche globale au sein de mon exploitation, précise-t-elle. Si elle porte ses fruits, je pourrai adopter ces nouvelles pratiques plus largement afin de réduire notamment le recours à la fertilisation minérale. »

Vers un label bas carbone grandes cultures : récompenser les acteurs de la lutte contre le changement climatique

Mis en place par le ministère de la Transition écologique et solidaire en 2019, le label bas-carbone distingue les projets qui visent à réduire les émissions de gaz à effet de serre, stocker le carbone dans les sols. En grandes cultures, la méthodologie « Label bas carbone » qui fera référence est en cours de validation par le ministère et devrait être effective dans les prochaines semaines.

L'objectif est de pouvoir rémunérer les agriculteurs pour leurs efforts visant à réduire leur empreinte carbone et à augmenter le stockage du carbone, via des crédits carbone.

Mis en place par le ministère de la Transition écologique et solidaire en 2019, le label bas-carbone distingue les projets qui visent à réduire les émissions de gaz à effet de serre, stocker le carbone dans les sols. En grandes cultures, la méthodologie « Label bas carbone » qui fera référence est en cours de validation par le ministère et devrait être effective dans les prochaines semaines.

L'objectif est de pouvoir rémunérer les agriculteurs pour leurs efforts visant à réduire leur empreinte carbone et à augmenter le stockage du carbone, via des crédits carbone.